Cela peut sembler étrange mais on n'en est pas à une incongruité près en matière de règlementation française : Le propriétaire qui veut déloger un squatteur de son domicile risque d'avantage que le squatteur lui-même...
Sur le principe de la dissuasion de vouloir se faire justice soi-même, un propriétaire qui tenterait de déloger lui-même le squatteur de son appartement ou de sa maison encourt une peine de trois ans de prison et 45.000 € d'amende, soit trois fois plus que le squatteur qui vous spolie de votre bien et qui n'encourt, lui, que d'un an de prison et 15.000 € d'amende. Cette loi a été votée en 2014 sous le gouvernement Ayrault sous la présidence de François Hollande.
Une fois n'est pas coutume, c'est l'inversion des valeurs.
Pour faire bonne mesure il existe même un guide du squatt dont le titre des chapitres laisse sans voix : Choisir sa maison, repérage des lieux, ouvrir un squatt, eau/électricité à tous les étages, résister face aux tentatives d'expulsion, votre défense juridique, et j'en passe.
Il vous est interdit de couper l'eau, mais si vous ne payez pas l'eau consommée par les squatteurs, alors vous serez poursuivi et condamné.
Bref, ne laissez pas un logement vide: Confiez-nous en la gestion. Appelez-nous au 04 94 60 33 88.